De roche et de glace

Voilà maintenant un moment que traine dans l'un de mes carnets de notes cette idée : Grimper le pilier du Saut du Gier en hiver.

Cette voie est un classique pour les grimpeur.e.s qui souhaitent découvrir la grande voie facilement. Un niveau facile, 5b à 6b, pourtant cette expérience va rester inoubliable !

Équipés de nos chaussures d'alpinisme, nos gants, on commence l'ascension de cette voie, que l'on a déjà grimpée plusieurs fois en été, mais aujourd'hui tout est différent, la face rocheuse est recouverte de glace et de neige.

Des projets d’aventures au plus proche de chez soi.

Ce jour-là, j'ai découvert qu'au plus proche de chez soi, en se laissant guider par ses envies et son cœur, on peut réaliser de grands projets : ces petits rêves que tu gardes souvent un peu trop dans un coin de la tête qui n'ont peut-être rien de grandiose pour les autres, mais qui sont immenses à tes yeux et aux yeux de ceux avec qui tu les partages !

Lors de l'avant-dernier relai, tout en assurant Cyrille qui est en second, j'observe le brouillard se dissiper peu à peu, les rayons de lumière prennent leur place et éclaire un pic rocheux de ce magnifique cirque du Saut du Gier. Mes yeux se focalisent sur ce dernier, mon esprit lui est en train de planter la graine d'un futur projet dans cet espace naturel.

On finira d'escalader à la nuit tombante.

Au point culminant, on prendra le temps de contempler le coucher du soleil, autour d'une boisson chaude, malgré le froid de plus en plus saisissant.

Pour conclure, le Massif du Pilat est un magnifique terrain pour explorer la nature, se découvrir et n’oubliez pas que, même avec de petits projets, on peut créer des souvenirs mémorables.

Crédits Photos © Kévin Carpin : www.iconogone.fr

Attention : Expérience s'adressant aux pratiquants confirmés.
Escalade interdite du 15 février au 1 juillet inclus par arrêté municipal de la commune de la Valla-en-Gier.

arrêté municipal

Nous y voilà enfin !

C'est le cadeau de Noël idéal pour vivre une aventure en famille. Rendez-vous pris au Col de la Croix de Chaubouret. On attend avec impatience Jean-René et ses chiens en sirotant une boisson au Bistrot Le Chaubouret. Après une série de papouilles pour faire connaissance avec les chiens, quelques soins dont un bon brossage, un groupe s'équipe pour une balade en trottinette tout terrain tractée par deux huskies tandis que d'autres montent dans un kart tiré par plus d'une dizaine de chiens nordiques guidés par le muscher...

Un musher passionné

On sent que Jean-René a créé avec ses chiens des liens uniques et respectueux. En très peu de mots, "gauche", "droite", un sifflement pour démarrer, un "stop" pour s'arrêter, il arrive à guider tout l'équipage. C'est vraiment formidable !

La cani-rando : qu'est-ce que c'est ?

Héritée des trappeurs du grand nord qui parcouraient les grandes étendues enneigées harnachés à leurs plus fidèles compagnons, la cani-randonnée tonifie la marche sous l'effet de la traction d'un chien nordique dont l'énergie et l'envie d'aller de l'avant vous entraîne à vous dépasser. Cette activité de pleine nature insolite est accessible aux adultes et enfants en toutes saisons, accompagnés par le maître de la meute : le musher.

C'est Jean-Jacques de Kimudjuk qui va m'initier avec tout un groupe d'instagrameurs ce samedi dans le Pilat. Passionné de sport et du meilleur ami de l'homme, il a commencé par faire du vélo avec son premier husky. Aujourd'hui, il propose des sorties en traîneau en hiver, de la cani-rando et du cani-cross aux beaux jours avec sa meute de 40 chiens. Ce sont les mêmes chiens qui pratiquent toutes ces activités. On comprend donc vite que cela va être sportif avec ces huskies et groelendais.

Le Pilat, un terrain de jeu idéal

Tala et les autres chiens ont du peps, c'est le moins que l'on puisse dire. Les premières minutes sont sportives. Il faut un peu de temps pour s'adapter au rythme des chiens qui n'ont qu'une envie: courir ! Pour ma part Tala est plutôt sympa même si elle me fait quelques frayeurs dans les parties en descente parfois encore un peu enneigées et glissantes. Si au départ je ne prends pas trop le temps de regarder autre chose que mes pieds, j'apprécie tout de même assez vite les paysages du Pilat qui m'entourent.

Il fait beau, la vue est dégagée. On alterne les chemins à découvert et ceux dans la forêt. Je quitte ma veste car le rythme est quand même plutôt sportif avec les chiens. Je prends quelques photos mais je passe surtout du temps à profiter de cette sensation nouvelle : randonner à un rythme plus poussé tout en regardant Tala s'amuser. Parfois j'accélère et je crois qu'elle n'attend que ça. J'ai envie de courir. C'est décidé, un jour je testerai le cani-cross ! En attendant, après deux heures de régalade, on revient au point de départ et on se relâche tous, chiens comme humains. Une belle sortie sportive et originale dans le Pilat !

le Pilat, paradis du vttiste !

Le Pilat, c'est le paradis du vttiste !  Pourquoi ? Parce que ce sont 1500 de kms de sentiers et pistes qui s'étalent de 200m d'altitude à plus de 1400m (1432m au crêt de la Perdrix). Autres raisons ? La diversité de ses climats, de ses paysages, et de ses terrains! En VTT, même dans des conditions difficiles, pas de boue collante comme ailleurs ! De l'eau oui, mais pas de pneus chargés à ne plus rien accrocher !

La première chose que je fais le matin, je regarde la webcam de Chaubouret ainsi que la balise du crêt du Rachat. Ensuite j'étudie mon secteur de roulage en fonction de la saison et de la météo annoncée ! Car le Pilat est rude par endroit et il faut bien le connaître pour savoir à quoi s'attendre. C'est ce qui fait tout son attrait aussi, ce côté sauvage et seul au monde de certains secteurs.

Les saisons justement, parlons en ! J'ai beau connaître le versant nord comme ma poche, je ne me lasse jamais des somptueux paysages pilatois qui changent au fil des saisons ! Les crêts sont souvent mon terrain de jeu de prédilection. Sauf grosse neige ( je roule aussi sur neige quand il n'y a pas 50 cm ;-) ) il est rare de ne pas y passer, car cela offre ensuite la possibilité de faire des descentes en monotrace qui enchaînent pas mal de dénivelé négatif, sans compter qu'on peut aussi y admirer de splendides vues sur les Alpes.

Un terrain de jeu tellement vaste que je ne sais pas si j'aurais assez d'une vie pour tout connaître

Le terrain de jeu est tellement vaste que je ne sais pas si j'aurais assez d'une vie pour tout connaître.

J'ai plus de 2000 kms de sentiers différents dans mes traces et je ne cesse d'en faire de nouvelles.

C'est vraiment un luxe de pouvoir choisir ainsi les endroits où l'on va aller selon des conditions météo, car que ce soit en bas, en haut, ou au milieu, on peut tout adapter en fonction du brouillard, du vent... Et de ce fait être soit au dessus du brouillard l'hiver et profiter de superbes mers de nuages, ou alors bien caché dans les bois si le vent se fait trop présent. Tous les endroits étant ludiques, certains faciles, d'autres très difficiles où seuls des vvtistes confirmés peuvent s'aventurer.

En conclusion, pas besoin d'aller très loin pour trouver des spots équivalents à des spots connus et réputés. Le Pilat c'est notre petite Colombie Britanique !!!

Du Rhône aux crêts, un challenge sportif !

Les statistiques confirment cette impression de difficulté : avec 20 km d’ascension à 5,4% de pente moyenne, il serait aisément classé en 1^ère catégorie Tour de France et n’a pas à rougir face aux grands cols alpins qui lui font face.  Avec en prime l’avantage d’être ouvert toute l’année ! Immersion.

Bienvenue à Chavanay, au pied du col de l’Oeillon par son versant le plus difficile. On profite des premiers kms du col pour se mettre en jambes, l’ascension se décomposant en 2 parties bien distinctes. On traverse la commune et l’on remarque la fresque murale ou ses «  jacquaires » qui filent vers le Puy. A la sortie du village, on plonge 5 km durant dans la combe Arnoux où s’écoule la Valencize. Qui dit combe dit fraicheur, appréciable en été, surtout que les premières rampes à 6% permettent de faire monter le moteur en température.

A la sortie de ce tronçon, on débouche sur le plateau rhodanien et sa « capitale », Pélussin. Une longue traversée du village (10 mn) nous attend. Ici il faut prendre gare à ne pas s’emballer car on se laisse griser facilement sous le double effet de l’abaissement de la pente qui tombe à 4% et des vues sur le col qui vont vous suivre plusieurs kms. A la sortie du village, on savourera les derniers hectomètres faciles avant de prendre un virage à 180° au lieu-dit Soyère. C’est le point de rupture de la montée : il vous reste alors 10 km à 7% de moyenne !

1233m d'altitude !

C’est ce qu’indique le panneau du col. Plus d’une heure d’effort même pour les meilleurs : une difficulté sans équivalent dans le Pilat et surtout dans les régions lyonnaises et stéphanoises.  Les plus gourmands prolongeront jusqu’au crêt 1300m plus loin, histoire de voir de près cette antenne et de bénéficier d’une table d’orientation à 360°.